De retour à Paris ! Ma fiancée, mes potes. Pendant un mois, je marche sur l’eau. J’ai une auréole, j’ai vu, j’ai vaincu, je suis revenu. Tout le monde fait la fête au globe-trotter qui a rapporté du Mazar Sharif, je côtoie de grands musiciens et des gens célèbres.
Avec ma copine, c’est la belle vie, on est beau, on est jeune, on s’aime et on nous aime. Et puis petit à petit, les murs de la ville me grignotent, le quotidien me bouffe et me digère et je redeviens un citadin de plus qui court après avoir été libre sous un ciel immense sur la route sans fin.
Le meilleur de l’histoire, est que toute ma vie ce voyage m’a donné le goût d’un ailleurs, il m’a rappelé que j’étais capable d’y aller. Aujourd’hui, 50 ans plus tard, mes filles me font peur quand elles partent au Kurdistan, en Australie ou au Canada toutes seules et la petite dernière parle déjà du Japon mais elles ont raison. Cette vie est faite aussi pour aller le plus loin et le plus longtemps possible.
La musique, ça aide !